En fait, il semble qu’il y ait un
large consensus (encore que non universel) sur le nombre et la nature
des niveaux appropriés pour l’organisation de l’apprentissage en
langues et une reconnaissance publique du résultat. Tout cela permet de
penser qu’un cadre de référence sur six niveaux généraux couvrirait
complètement l’espace d’apprentissage pertinent pour les apprenants
européens en langues.
Un cadre de référence en six niveaux
• Le Niveau introductif
ou découverte (Breakthrough) correspond à ce que Wilkins
appelait « compétence formule » dans sa proposition de 1978 et Trim «
compétence introductive » dans la même publication1.
• Le Niveau intermédiaire ou de survie
(Waystage) reflète la spécification de contenus actuellement en vigueur
au sein du Conseil de l’Europe.
• Le Niveau seuil (Threshold)
reflète la spécification de contenus actuellement en vigueur au sein du
Conseil de l’Europe.
• Le Niveau avancé (Vantage)
ou utilisateur indépendant, supérieur au Niveau seuil, a été présenté
comme étant une « compétence opérationnelle limitée » par Wilkins et
par Trim comme une « réponse appropriée dans des situations courantes».
• Le Niveau autonome ou de compétence
opérationnelle effective, qui a été présentée par Trim comme «
compétence efficace» et comme « compétence opérationnelle adéquate »
par Wilkins, correspond à un niveau de compétence avancéconvenable pour
effectuer des tâches ou des études plus complètes.
• La Maîtrise (Trim : «
maîtrise globale » ; Wilkins : « compétence opérationnelle globale »)
correspond à l’examen le plus élevé dans l’échelle ALTE. On pourrait y
inclure le niveau encore plus élevé de compétence interculturelle
atteint par de nombreux professionnels des langues.
Une arborescence en trois niveaux
généraux
Si l’on observe ces six niveaux on constate toutefois qu’ils
correspondent à des interprétations supérieures ou inférieures de la
division classique en niveau de base, niveau intermédiaire et niveau
avancé. En outre, il apparaît que les intitulés du Conseil de l’Europe
(par exemple, Waystage, Vantage) se prêtent mal à la traduction. C’est
pourquoi le système proposé adopte une
arborescence du type des « hypertextes » à partir d’une division
initiale en trois niveaux généraux
A, B et C :
A
Utilisateur élémentaire |
B
Utilisateur indépendant |
C
Utilisateur expérimenté |
A1
Introductif ou découverte |
A2
intermédiaire ou de survie |
B1
Niveau seuil |
B2
Avancé ou indépendant |
C1
Autonome |
C2
Maîtrise
|
3.3 PRÉSENTATION DES NIVEAUX COMMUNS DE RÉFÉRENCE (Cf. p. 25-28) PDF
Brian North, Eurocentres: Niveaux communs de référence.
Points de référence validés et stratégies locales. Présentation
Power-Point:
http://www.coe.int/t/dg4/linguistic/Source/SourceForum07/B-NORTH_Mardi_15h30_Hemi_FR.ppt
ou
ici
Lallement Brigitte, Pierret Nathalie, 2007, "
L’essentiel
du CECR pour les langues, le cadre européen commun de référence pour
les langues, école, collège, lycée, Hachette Éducation, 192 p.