Béhaviorisme

Bebaviorisme (ou behaviourisme) n. m. (de l’américain behaviour = « comportement »)
Théories psychologiques du comportement, à fondement expérimental, qui établissent une relation directement observable et mesurable entre des stimuli émanant du milieu extérieur et les réactions de réponse (spontanées ou acqui-ses) qu’ils entraînent de la part de l’organisme.
En réaction contre les théories mentalistes, le behaviorisme est à l’origine (WATSON, 1913) une doctrine affirmant que l’objet de la psychologie « est exclusivement limité aux donnés observables du comportement extérieur, moteur, verbal, glandulaire, avec élimination totale de la conscience sans aucun appel à l’introspection, ni aux processus internes. » (PIERON, 1951-1968)
Cette mise entre parenthèses de l’intériorité du sujet conduit par exemple SKINNER à considérer que la connaissance d’une langue ne peut être décrite qu’à partir des com-portements et des productions linguistiques observables et que son apprentissage doit se fixer pour seul objectif la mise en place de tels comportements et productions. A travers SKINNER et les néo-bloomfieldiens, la méthodo-logie audio-orale de l’enseignement des langues se rattache au béhaviorisme.

Fixation : phase du travail comportant des exercices souvent répétitifs visant à faire mémoriser des acquisitions. La production y est convergente et précède une phase d’activités de transfert. (D’après D. Coste, G. Galisson, Dictionnaire de didactique des langues, Hachette, 1976)