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Un deuxi�me module sur le film de Chabrol se trouve sur le serveur de "lehrer-online.de":Au coeur du mensonge

Travailler � partir d'une s�quence vid�o ou d'un film
Niveau: Cours de conversation

Claude Chabrol: Au coeur du mensonge

De Claude Chabrol, avec notamment Sandrine Bonnaire, Jacques Gamblin, Valeria Bruni Tedeschi et Antoine de Caunes comme acteurs.
Les acteurs


Recommandations didactiques g�n�rales�
En utilisant une s�quence vid�o (extrait de film ou d'�mission t�l�vis�e, d'un spot publicitaire, ou d'une m�thode de fran�ais langue �trang�re...), l'enseignant fait appel aux connaissances cognitives des �l�ves: observer, rep�rer, reconna�tre, associer, classer, deviner, anticiper, formuler des hypoth�ses, etc. Le document sert de support pour analyser, r�sumer, reformuler, imiter, critiquer, juger, r�diger... il est source d'activit�s � l'oral comme � l'�crit.

Sensibilisation de l'apprenant au sujet du cin�ma / sondage / tour de table
Quel r�le et quelle importance le cin�ma joue-t-il dans la vie de l'apprenant?
Activit�s avant le visionnement
�Lancement du th�me,� premiers contacts et sensibilisation / tour de table�
objectif: Remue-m�ninges � partir d'une activit� en cha�ne centr�e sur l'apprenant: L'enseignant invite les apprenants � parler du mensonge pour exploiter le capital de leurs connaissances. Chacun raconte ou note bri�vement ses exp�riences. Il s'agit de personnaliser, d'animer l'apprentissage et d'attirer l'attention sur le th�me en suscitant des �motions, par des souvenirs, des associations d'id�es etc.

Introduction de moyens langagiers
D�finition du mot mensonge�
Ne pas dire la v�rit�; assertion sciemment contraire � la v�rit�, faite dans le dessein de tromper; donner pour vrai ce que l'on sait �tre faux; nier ce que l'on sait �tre vrai, dans l'intention de tromper.

Dresser un champ lexical / exercice en cha�ne / jeu de m�morisation du vocabulaire�
Le monsonge - Sous forme d'un jeu les �l�ves r�p�tent et m�morisent les mots de fur et � mesure que le professeur les efface au tableau selon le principe du cartable d'Ali Baba.

- Quelles sont les raisons qui incitent les gens � mentir? Notez bri�vement quelques hypoth�ses.

Mise en commun des r�sultats et discussion en plenum�
Quelques arguments
Mentir - c'est pratique; �a arrange; pour sauver les apparences, sa dignit�, sa r�putation; pour atteindre un objectif; peur de la punition; pour ne pas faire de la peine; par faiblesse, par lachet�, par hypocrisie, par fausset�; r�action aux interdictions; utile pour �viter les vexations; ne pas vouloir entendre la v�rit� - refuser de regarder la v�rit� en face; le mensonge silencieux, taire se qu'on devrait dire, par omission (oubli volontaire);� pour rendre service; mensonge par obligation; mensonge innocent, imaginatif (maman, j'ai vu un gros chien comme une vache); les illusions aident � vivre, � r�ver (le P�re No�l); mentir par imitation, le mensonge professionnel (pr�cher le faux pour savoir le vrai); faire mal � qn.; l'ironie est un mensonge cach�.�

Commentaire �crit � partir d'une citation / travail en autonomie ou en �quipe / devoir � faire � la maison / mise en application des connaissances acquises / �valuation en plenum�
Marcel Proust: Le mensonge est essentiel � l'humanit�.


Expression orale ou �crite: Racontez une anecdote personnelle�
R�emploi du mat�riel langagier � partir d'expressions idiomatiques / mise en application par �crit / travail en groupe� / bilan oral en plenum et corrig�

Exercice facultatif pour approfondir le vocabulaire:

vivre dans le mensonge; commettre un mensonge; se mentir � soi-m�me; inventer des histoires; dire des mensonges; il ment comme il respire; s'enfoncer dans le mensonge; mentir comme un arracheur de dents.

R�daction d'une biographie de Chabrol � partir de quelques segments de sa vie / travail en tandem / pr�sentation en plenum�
Claude Chabrol: Madame Bovary 1991, cin�aste, 51�me film, ne se prend pas au s�rieux, devient c�l�bre en tant que critique de film en 1950,� ils veulent apporter du sang nouveau � l'industrie cin�matographique fran�aise, avec Fran�ois Truffaut, Eric Rohmer, il dit j'ai un temp�rament � plut�t rigoler, m�me vis-�-vis de moi-m�me, fils de pharmacien, �tudiant en droit, mari� � une riche h�riti�re, Jean-Luc Godard et Jacques Rivette, j'avais l'impression d'�tre un gigolo, lui permet de financer son premier film, comme chef de file de la Nouvelle Vague, fait des �tudes de pharmacie et de litt�rature, homme malicieux et attachant, avoir de la ruse, n� en 1930 � Paris, ils deviennent auteur-r�alisateur, commence sa carri�re, ils se sont nourris de films americains.
Travaillez � partir d'une photo

Une photo est un t�moignage d'un moment de vie. C'est un document sp�cifique et unique qui apporte des impressions que les mots ne peuvent pas toujours exprimer. La photo stimule l'imagination. En cela, elle est un support pr�cieux dans la classe puisqu'elle suscite des �motions, des questionnements, est source de cr�ativit� et d'expression.


Expression orale: d�crivez et commentez la photo�
Expression �crite: imaginez l'histoire du film / travail en autonomie ou en tandem / devoir � faire � la maison / pr�sentation des r�sultats en plenum�

Lecture d'un texte / rep�rage d'informations / remplir une grille / travail en autonomie ou en �quipe / expression �crite et/ou orale�
�Au coeur du mensonge

De la brume, il y en a souvent sur la c�te bretonne. De cette brume opaque si propice au crime, surtout ce soir. De cette brume trompeuse qui nous ferait prendre un quelconque promeneur pour un assassin. Car meurtre il y a, bien s�r, puisque nous sommes en compagnie du metteur en sc�ne Claude Chabrol Mais comme l'homme n'aime pas d�voiler les dessous de son �nigme d�s les premi�res images du film, oublions vite la silhouette que nous avons entrevue dans le brouillard.
Le lendemain de cette sinistre nuit de brume, deux enfants d�couvrent un cadavre en jouant dans un bois. C'est le corps d'�lo�se, morte �trangl�e. Elle avait tout juste dix ans. � Saint-Malo, c'est la stup�faction g�n�rale. L'�motion est d'autant plus grande que dans cette petite ville de province, il ne se passe jamais rien. La derni�re personne � avoir vu la petite �lo�se vivante, c'est Ren� (Jacques Gamblin), un artiste peintre qui gagne sa vie en donnant des cours de dessin. Traumatis� par une claudication accidentelle, cet artiste est aujourd'hui un homme bless� qui n'a plus qu'une seule obsession: l'amour qu'il porte � sa femme Viviane (Sandrine Bonnaire).
Bien que Ren�, et surtout Viviane, infirmi�re, soient assez bien accept�s par la population, ce ne sont pas des natifs. Alors, presque naturellement, les soup�ons se portent imm�diatement sur Ren�. Et la rumeur, � peine lanc�e, s'amplifie. Au caf� du coin o� se retrouvent les habitu�s, les comm�rages vont bon train, chacun y rajoutant sa petite part de suspicion. On ne l'accuse pas ouvertement, mais on le montre du doigt. On l'�vite. Ren� re�oit des menaces, des coups de fil anonymes et finit par perdre tous ses �l�ves.
C'est dans cette atmosph�re tendue qu'appara�t un certain Germain Desmot (Antoine de Caunes), l'enfant du pays qui a fait carri�re � Paris, un �crivain imbu de sa personne. C'est un homme antipathique mais presque touchant dans son souci permanent de s�duire. Et arrive ce � quoi on s'attend un peu: Viviane, flatt�e par les avances du beau parleur, finit par succomber � son charme. Le flirt ne durera cependant que le temps d'un feu de paille et se terminera d'une fa�on minable. Mais Ren� a tout devin�. Il perd pied et s'imagine plein de choses qui ne sont pas. Parall�lement, Viviane s'enlise dans mille petits mensonges. Mais, fait in�dit chez Chabrol, le couple tient. On sent qu'il parviendra � surmonter ses difficult�s et qu'il restera uni quoi qu'il advienne.
Pendant ce temps, l'enqu�te se poursuit, men�e par la jeune commissaire Fr�d�rique Lesage. Surprenant de retrouver Valeria Bruni-Tedeschi dans ce r�le assez masculin alors que nous avions l'habitude de la voir incarner des personnages de s�ductrice. Derri�re son apparente fragilit� se cache une volont� de fer. Elle fait son travail en vraie professionnelle. Elle n'agresse pas, elle interroge de sa petite voix fluette et pr�che le faux pour savoir le vrai. Elle avance dans le flou, fait fausse route, mais pas compl�tement...
On en est l� quand la d�couverte d'un second cadavre - celui du c�l�bre Germain Desmot - plonge la ville dans la stupeur: son corps d�chiquet� a �t� retrouv� au pied d'un rocher. Meurtre ou accident? En tout cas, le d�nouement de l'affaire ne manquera pas d'en surprendre plus d'un! Contrairement � ce qu'on pourrait supposer, Chabrol n'a pas voulu nous faire une apologie du mensonge. L'histoire se passe en province, on n'y ment pas plus qu'ailleurs. Mais en province, o� tout se sait, o� chacun conna�t son voisin, on ment avec davantage de soin, on ment bien pour sauver les apparences. Ce n'est d'ailleurs pas toujours le mensonge au sens o� on l'entend habituellement. Ce sont des silences lourds de signification, des non-dits, des phrases pleines de sous-entendus laiss�es en suspens. Projet� lors du dernier Festival international du film de Berlin, Au Coeur du mensonge a �t� diversement accueilli par la critique. Les inconditionnels de Chabrol l'ont encens�, les autres ont estim� que le sc�nario �tait cousu de fil blanc...

Extrait du magazine �coute, 8/1999, pp. 24-25
�Spotlight Verlag, 82144 Planegg
�������������������������������� Le vocabulaire
le mensonge� die L�ge
la brume, le brouillard� der Nebel�
opaque� undurchdringlich�
propice � �nstig�
le crime, le meurtre� der Mord�
trompeur,se� tr�gerisch�
d�voiler� enth�llen�
les dessous, m� die Hintergr�nde�
l'�nigme, f� das R�tsel�
�trangl�,e� erdrosselt�
la stup�faction� die Best�rzung�
la claudication� das Hinken�
le natif� der Einheimische�
le soup�on� der Verdacht�
la rumeur� das Ger�cht�
s'amplifier sich verst�rken�
l'habitu�, m der Stammgast�
les comm�rages, m� das Gerede�
aller bon train, m� nicht verstummen�
la suspicion� der Verdacht�
�viter qn� jdm aus dem Weg gehen
la menace� die Drohung�
tendu,e (an)gespannt�
imbu,e de sa personne von sich selbst eingenommen�
touchant,e� r�hrend�
s�duire verf�hren�
flatt�,e geschmeichelt�
les avances, f� die Ann�herungsversuche�
succomber � unterliegen�
le feu de paille das Strohfeuer
minable kl�glich�
deviner erraten�
s'enliser� sich verstricken�
in�dit,e� un�blich�
surmonter �berwinden
quoi qu'il advienne� was auch immer geschehen mag�
incarner verk�rpern�
la voix fluette� die zarte Stimme�
pr�cher le faux pour savoir le vrai� etwas Falsches behaupten, um die Wahrheit zu erfahren�
le flou� das Ungewisse, die Unklarheit�
la stupeur� die Best�rzung�
d�chiquet�,e� zerschmettert�
le rocher� der Felsen�
le d�nouement der Ausgang�
l'apologie� die Verherrlichung�
sauver les apparences, f� den Schein wahren�
le sous-entendu� die unausgesprochene Andeutung�
en suspens� offen
diversement� unterschiedlich
l'inconditionnel, m� der Fan
encenser� beweihr�uchern�
le sc�nario� das Drehbuch�
cousu,e de fil blanc fadenscheinig�
Les personnages
Ren� Viviane Germain Desmot jeune commissaire
(Jacques Gamblin), artiste peintre, gagne sa vie en donnant des cours de dessin, claudication accidentelle, homme bless�, obsessions: l'amour qu'il porte � sa femme, jaloux, perd pied, est soup�onn�. (Sandrine Bonnaire), infirmi�re, femme de Ren�, pas natif du pays, flatt�e par les avances de Germain, succombe au charme du beau parleur, s'enlise dans mille petits mensonges. (Antoine de Caunes), l'enfant du pays, a fait carri�re � Paris, �crivain imbu de sa personne, enfant du pays, fait carri�re � Paris, homme antipathique, touchant dans son r�le de s�ducteur. (Valeria Bruni-Tedeschi), Fr�d�rique Lesage,� apparente fragilit�, mais volont� de fer, fait son travail en vraie professionnelle, elle n'agresse pas, elle interroge, elle pr�che le faux pour savoir le vrai, elle avance dans le flou, fait fausse route.�

Comportement typique d'une ville de province El�ments qui contribuent au suspense � La critique�
La c�te bretonne � St Malo: il ne se passe jamais rien en province, mais tout se sait, chacun conna�t son voisin, on ment avec d'avantage de soin, on ment pour sauver les apparences, le caf� du coin, la table des habitu�s, les comm�rages vont bon train, on montre l'�tranger Ren� du doigt, les rumeurs s'amplifient. la brume opaque propice au crime, brume trompeuse, promeneur un assassin, meurtre, �nigme, le brouillard, sinistre nuit de brume, un cadavre, le bois, �trangl�, stup�faction, suspect, suspecter, soup�ons, en suspens, atmosph�re tendue, la stupeur, corps d�chiquet�, des silences lourds de significations, des non-dits, des sous-entendus. Les inconditionnels de Chabrol l'on encens�, les autres ont estim� que le sc�nario �tait cousu de fil blanc, film plaisant � regarder, com�diens excellents, ils interpr�tent remar- quablement bien leur r�le, le d�nouement surprend.�
1.� Renseignez-vous sur les films d'actualit� qui sont � l'affiche. Puis informez vos camarades sur les Top 10: http://www.cinemaclock.com/clock/ont/Ottawa-films-affiche.html
2.� Commentez la phrase �nonc�e par Chabrol lors d'une interview avec Planetecinema: "Le mensonge est utile : Quand vous voyez un cr�tin, vous n'allez pas le lui dire."
3.� Magali Jauffret, dans: Humanit�, 19. Janvier 1999:
http://www.humanite.presse.fr/journal/99/99-01/99-01-12/99-01-12-044.html

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Pendant le visionnement du film


Chaque apprenant devient sp�cialiste dans un domaine dont il sera responsable lors de l'exploitation du film (d�cor, un personnage, la cam�ra, un �pisode, etc.)�

Une liste avec des questions sur le contenu du film est distribu�e avant le visionnement pour aider les apprenants � structurer l'histoire et attirer leur attention sur des d�tails importants.

1. Essayez de relever les situations mensong�res.
2. D�crivez la relation entre Ren� et son �pouse Viviane.
3. Quel est le comportement des habitants envers Ren� apr�s le premier meurtre?
4. Comment la commissaire m�ne-t-elle son enqu�te?

Apr�s le visionnement


Premi�res impressions et compr�hension globale�
1. On peut d'abord inviter les apprenants � s'exprimer librement au sujet du film afin de donner la possibilit� � la cr�ativit� de�� germer et d'augmenter le degr� d'implication personnelle, aussi affectivement. Les �l�ves exposent leurs sentiments, leurs impressions et leurs probl�mes de compr�hension.
2. Ensuite on peut poser les questions de compr�hension traditionnelles - qui? o�? quand? comment? pourquoi? que s'est-il pass�? quelle est l'histoire? quels en sont les diff�rents �pisodes? - afin de retracer la trame de l'histoire et d'en garantir la compr�hension.

Compr�hension d�taill� et interpr�tation�
1.� Comment Ren� cherche-t-il � effacer les traces du crime?
2.� Quel est le mot-clef qui va compromettre Ren�?
3.� Pourquoi Ren� tue-t-il le journaliste?
4.� Pourquoi la commissaire confronte-elle Ren� � son ami?
5.� Interpr�tez la peinture de Ren� avec l'homme en bleu en compagnie de sa femme nue.
6.� Expliquez la strat�gie pr�cher le faux pour conna�tre le vrai.
Recommandations didactiques g�n�rales�
Exemples d'activit�s:
�valuation
Elaborer une critique de film: dresser une liste de vocabulaire par une activit� en cha�ne / commentaire personnelle / mise en application des connaissances acquises par �crit / devoir � faire � la maison / travail individuel ou en �quipe / discussion des r�sultats en plenum�
points positifs points n�gatifs
Ce film est � voir, � conseiller, � d�couvrir d'urgence, c'est un bon film, plein d'humour, amusant, dr�le, comique, vivant, les acteurs sont excellents, beaucoup de talent, on rit beaucoup, l'acteur est tr�s souverain dans son r�le de, sujet fort int�ressant, film riche, intrigue brillante, tension tout le long du film, captivant, palpitant, r�alisation superbe, �mouvant, agr�able, plaisant � regarder, passionnant. Sc�nario incens�, lamentable, banal, sans int�r�t, sans originalit�, intrigue m�diocre, ce n'est pas un film de grande qualit�, d'une pauvret� intellectuelle, sans �motions, rat�, nul, irr�aliste, absurde, un navet, � l'eau de rose, brutal, violent, film sophistiqu�, confus, ennuyant, ambiance pesante, lourde, �trange.�
Une critique du film
Le film de Chabrol n'est pas un film � grand public. Les d�cors sur fond de film noir sont pauvres et les �clairages sans reliefs, digne de Chabrol. Les costumes sont tristes et indigents. Chabrol a l'amour du d�tail juste, apporte un soin infini � chaque geste et � chaque objet. On suit avec difficult�, mais plaisir cette intrigue brillante. Pour les amateurs de policiers, c'est rat�. Mais quelle belle et profonde histoire d'amour.
Et pourtant Chabrol avec son nouveau film nous plonge dans un suspense qui nous tient en haleine jusqu'� la fin. Il n'affirme pas, mais laisse le spectateur r�pondre lui-m�me aux questions que pose le film. Le film s'installe par petites touches avec un art hitchcokien du r�cit: tout est clair, rien n'est simple. Claude Chabrol distille au compte-gouttes tout en prenant bien soin de nous laisser chaque fois dans le doute.
Heureusement que la charmante Sandrine Bonnaire apporte un �clat dans cette sombre histoire. Elle est parfaite dans son r�le. La voix fluette de la commissaire Fr�d�ric Lesage surprend dans le r�le masculin. On aime ou on n'aime pas, � vous d'en juger.
Les fid�les de Chabrol, � d�couvrir d'urgence. Ne manquez pas d'aller voir le film. Il va vous surprendre.

Pour aller plus loin...

1.� Comment l'histoire pourrait-elle se terminer? Inventez une fin.
2..� Association Fran�aise de Recherche sur l'Histoire du Cin�ma - http://www.sosi.cnrs.fr/AFRHC/AFRHC.html
3.� L'actualit� du cin�ma avec yahoo - http://fr.dir.yahoo.com/Art_et_culture/Cinema/

Glossaire franco-allemand des termes utilis�s dans l�audiovisuel


fran�ais d�finition� allemand�
Angle de prise de vues� position de la cam�ra par rapport au plan principal du sujet dominant Bild-, Aufnahmewinkel�
Arri�re-plan� espace qui s'�tend derri�re le sujet principal de l'image� Bildhintergrund�
Cam�ra subjective� la cam�ra adopte le champ de vision d'un personnage� Subjektive Kamera�
Champ� espace du plateau visible � l'�cran et r�sultant de la prise de vues enregistr�e par une cam�ra� �Bildfeld-(begrenzung)�
Champ/Contre-champ� montage altern� de plans offrant des points de vue oppos�s d'un m�me espace� Schu�/Gegenschuߠ
Contre-plong�e la cam�ra est plac�e sous l'objet film� �Froschperspektive�
Flash� �dition courte, faisant � heures fixes le point de l'actualit�, ou annon�ant � n'importe quel moment un �v�nement important� Kurznachrichten�
G�n�rique �bande son ou vid�o, g�n�ralement courte, qui ouvre et cl�ture rituellement une �mission de radio ou de t�l�vision, sur laquelle sont nomm�es les personnes qui ont particip� � sa r�alisation, sa production et sa diffusion� Vor- bzw. Nachspann
Hors champ� off Camera� au�erhalb des Bildausschnitts�
Mouvements de cam�ra� voir plan fixe, panoramique, travelling Kameraf�hrung�
Plans� on a coutume de caract�riser les plans par l'importance relative de l'�l�ment humain dans l'image. Du plus large au plus serr�, on trouve : plan g�n�ral, plan d'ensemble, plan de demi-ensemble, plan moyen, plan am�ricain, plan rapproch� taille, plan rapproch� poitrine, gros plan, tr�s gros plan Einstellungsarten�
Plan fixe la cam�ra ne bouge pas durant toute la dur�e du plan� Festeinstellung�
Panoramique� la cam�ra est fix�e sur un axe qui ne bouge pas. Elle op�re un balayage par rotation sur son axe, soit horizontalement, de droite � gauche ou de gauche � droite (panoramique horizontal), soit verticalement, de haut en bas ou de bas en haut (panoramique vertical)� Kameraschwenk�
Plong�e� la cam�ra est plac�e en hauteur par rapport � l'objet film� Vogelperspektive�
S�quence� �suite de plans mont�s bout � bout et repr�sentant une unit� de lieu, d'action et de temps Aufnahmesequenz�
Travelling� la cam�ra est mobile, plac�e sur des rails, des pneus, des v�hicules. On distingue : le travelling arri�re (�loignement graduel par rapport � un " objet "), le travelling avant (approche progressive vers un " objet "), le travelling optique ou zoom optique : r�tr�cissement (zoom optique avant) ou �largissement (zoom optique arri�re) du champ de vision� Kamerafahrt�
Zoom r�tr�cissement (zoom avant) ou �largissement du champ de vision, la cam�ra �tant fixe� Zooming�